lundi 1 novembre 2010

Crumble aux figues et au massepain


Les desserts, c'est comme les gens: certains sont photogéniques, d'autres pas. On ne sait pas pourquoi, c'est comme ça. Et comme je ne dispose ni de Photoshop ni des moyens de Lancôme qui parvient à rendre même Julia Roberts sublime pour sa nouvelle campagne de pub, mon pauvre crumble devra se contenter de sa tronche au naturel, sans artifices ni relooking.
Il nous a pourtant bien goûté, le bougre!
Un petit crumble vite fait, bien fait: 50 g de beurre + 50 g de farine + 50 g de massepain nature émietté + 1 sachet de sucre vanillé. On malaxe le tout du bout des doigts jusqu'à obtention d'une espèce de grosse semoule (non, ce n'est pas une insulte !). D'autre part, on fait légèrement compoter 4 belles figues coupées en 4 avec 1 c à s de miel. On les répartit dans les ramequins préalablement beurrés, on les recouvre de crumble et on laisse bien dorer au four 15 minutes à 200°C.

Si on a été bien sage, on le déguste à température ambiante, tel quel ou accompagné d'une boule de glace vanille, en regardant sa série préférée à la télé.




dimanche 24 octobre 2010

Les galettes au sucre candi


Alors voilà, pour rassurer tout le monde et surtout ceux qui sont abonnés à des alertes de flux RSS sur ce blog (et je sais qu'ils sont nombreux, n'est ce pas Ben ? ;o)), je n'ai pas été engloutie par ma machine à pain, non non !, je suis toujours là, avec toujours autant d'idées à blogger et toujours aussi peu qui se concrétisent. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité, comme on dit avec autant de modestie que de mauvaise foi...

Donc, aujourd'hui, je me suis dit que je ne pouvais pas laisser passer ce dimanche sans réaliser quelque chose pour remplir mon blog et par la même occasion mon amoureux qui, comme vous pouvez le constater n'a pas pu attendre que la photo soit prise pour se servir. Mais il l'avait bien mérité car c'est lui qui avait eu la tâche périlleuse et pour le moins acrobatique de récupérer dans un coin obscur de la maison le gaufrier rarement utilisé. Et il ne l'a pas regretté car ces petites galettes toutes simples, toutes bêtes sont vraiment délicieuses avec le sucre candi qui leur apporte du croustillant et un parfum de caramel. Voici comment on les prépare:

On mélange 100 g de beurre avec 150 g de sucre candi blond. On incorpore 1 oeuf entier et ensuite, 200 g de farine fermentante et 1 pincée de sel. On mélange jusqu'à obtention d'une pâte homogène qu'on laisse durcir 30 minutes au frigo. Ensuite, avec les mains farinées, on roule la pâte en petits boudins. On les découpe en petits morceaux de la taille d'une noisette et on les fait cuire jusqu'à ce qu'elles soient dorées dans le gaufrier muni des moules à gaufrettes. Ne pas oublier de graisser les moules et de surveiller la cuisson qui est très rapide.

Fastoche, non ? Me voilà maintenant l'heureuse propriétaire d'une cinquantaine de galettes qui n'attendent que de se faire croquer. Qu'est ce que je vais faire de tout ça ?! Ben, tu passes prendre un petit café un de ces jours ?

dimanche 26 septembre 2010

Retour de Séville




Cinq jours à Séville, un pur bonheur ! On nous l'avait dit que c'était beau mais alors là, on ne s'attendait pas à une telle splendeur. Les palais et leurs charmants patios, le Real Alcazar (à tomber par terre!), les ruelles ombragées entrecoupées de placettes où il fait bon se reposer sur un banc recouvert d'azulejos... c'est magique.

Et puis, bien sûr, comme on ne se refait pas, à côté des visites culturelles, on a aussi beaucoup apprécié les découvertes gastronomiques ou du moins, culinaires. On se souviendra d'une daurade cuite en croûte de sel, d'une salade de langoustines fraîches, des tapas, bien sûr, aussi variés que délicieux et d'autres plats pris sur le pouce au gré d'une promenade comme cette assiette de friture de fruits de mer.

Sur les conseils du serveur, on n'a pris qu'une portion pour 1 personne. On a bien fait de l'écouter car on n'est pas venus à bout de cet assortiment de tout ce qu'on adore: calamars, gambas, poulpes, crevettes et petits poissons de toutes sortes enrobés d'une pâte légère et croustillante. Mmmhh, rien que d'y penser....

samedi 28 août 2010

cupcakes amandes et fleur d'oranger


Voilà, une fois de plus, une préparation dont le résultat n'a rien à voir avec l'idée de départ. Je me suis levée ce matin avec l'envie de faire des cupcakes au chocolat et à l'orange, avec les écorces d'oranges confites achetées hier et que j'ai hâte d'utiliser. Ah quelle bonne idée ! Je m'y mets tout de suite. Tiens, plus de chocolat? Bon, tant pis, je les ferai à l'amande. Et cette belle orange bio qui me restait? Disparue. Un loup-garou a du passer par là. Ok, je vais parfumer mes petits gâteaux avec de la fleur d'oranger, c'est le moment idéal pour inaugurer le flacon que j'ai acheté il y a trois semaines. Je prépare le reste des ingrédients: plus de beurre. Bon, ça commence à bien faire... Mais je ne me laisse pas décourager: je le remplace par de la pâte d'amande.


Au final, je ne suis pas du tout déçue: mes petits gâteaux sont moelleux et parfumés à souhait, avec un petit goût de pâtisserie orientale! Le loup-garou va les dévorer...
  • 3 oeufs
  • 120 g de farine fermentante
  • 100 g de sucre
  • 2 c à soupe de pâte d'amande
  • 50 g d'amandes en poudre
  • 2 c à soupe d'eau de fleur d'oranger

Décor:

  • 1 tasse de sucre glace
  • 1 c à s d'eau de fleur d'oranger
  • écorces d'oranges confites
Mélanger les oeufs et le sucre pour obtenir une masse claire et mousseuse. Ajouter la farine et les amandes en poudre. Incorporer ensuite l'eau de fleur d'oranger et la pâte d'amandes. La masse doit avoir la consistance d'une pâte à cake. Répartir dans les alvéoles d'un moule à mini-muffins. Cuire au four préchauffé à 180°C pendant 15 min. environ. (tester la cuisson, ils ne doivent pas être trop secs). Les démouler sur une grille.
Quand les gâteaux sont refroidis, mélanger le sucre glace et l'eau de fleur d'oranger. Nappez-en aussitôt les cupcakes et décorez-les immédiatement (avant que le glaçage ne sèche) d'un petit morceau d'orange confite.




dimanche 8 août 2010

Le bento




Comme toute Patate qui se respecte, dès qu'un gadget - culinaire ou autre, mais particulièrement culinaire - est à la mode, la vie me semble une chose insipide et insupportable tant que je n'en posséde pas moi-même un exemplaire. C'est la cas du bento (bien que depuis le temps que je m'efforce de résister à cette dépense déraisonnable, il est déjà presque passé de mode...). Je n'y pensais déjà quasi plus quand j'ai vu une rediffusion de l'émission Sans-chichis sur RTBF, au cours de laquelle ma collègue Nathalie Bruart de Femmes d'Aujourd'hui, faisait une démonstration particulièrement réussie de l'usage ludique, coloré et gourmand que l'on peut faire de la fameuse boîte à lunch japonaise. La perfide a même poussé le vice jusqu'à conseiller le site Bento&Co pour l'achat rapide et facile de la boîte en question et de tous ses accessoires aussi funs que superflus mais évidemment irrésistibes. Tellement irrésistibles que j'ai craqué, comme il se doit. Et me voilà maintenant l'heureuse propriétaire d'un bento "Ojue" d'un beau vert pomme granny smith. N'est-il pas complètement kawaïï, comme on dit au pays du soleil levant ?
Reste le plus compliqué: le garnir de trois étages de préparations graphiques et diététiques pour des lunchs légers et équilibrés. Mais ça, c'est une autre histoire... dont j'espère reparler d'ici peu !

samedi 31 juillet 2010

Le vinaigre de groseilles


Je l'avais promis, le voici, le voilà, ce fameux vinaigre à la jolie robe rubis. Comme pour toutes les recettes de la Patate, il ne faut pas avoir inventé le sucre en poudre pour le réaliser. Il suffit de:
  • 300 g de groseilles lavées et essuyées
  • 5 dl de vinaigre de vin blanc
  • 2 c à s de sucre cristallisé
- On porte le vinaigre à ébullition dans une casserole en inox et puis, on la retire du feu.
- On verse 1 dl de vinaigre chaud sur les groseilles, dans un saladier (pas en pvc !) et on écrase toutes les groseilles à la fourchette.
- On ajoute le reste de vinaigre et on mélange bien.
- On couvre le saladier de film étirable et on laisse macérer 1 semaine au frigo.
- Au bout d'une semaine, on passe la préparation au travers d'un chinois en écrasant bien les fruits et on verse le jus récolté dans une casserole.
- On ajoute le sucre cristallisé et on fait chauffer doucement 5 minutes environ, jusqu'à ce qu'il soit complètement dissout.
- On laisse refroidir et il n'y a plus qu'à le verser dans une bouteille.

Et qu'en fait-on ensuite ? On peut l'utiliser pour déglacer les sucs de cuisson de foies de volailles, d'un magret de canard, pour aromatiser une vinaigrette sur une salade aux poires et au roquefort,... Les possibilités sont trop nombreuses pour pouvoir les citer toutes (et pour dire la vérité, rien d'autre ne me vient à l'esprit pour l'instant).


dimanche 25 juillet 2010

Les pizzas

Pizza à l'aubergine et à la bresaola


La pizza maison est le moyen le plus simple de liquider les fonds de frigo tout en régalant la compagnie. Je ne sais pas pourquoi, mais une pizza est toujours accueillie avec enthousiasme. Dans mon entourage, tout le monde aime ça. Alors je m'amuse de temps à autre à faire du recyclage gourmand. Une aubergine qui traîne, un poivron qui se sent seul, quelques tranches de charcuterie qui ne parviennent pas à séduire un sandwiche, il n'en faut pas plus pour réveiller la "Mama Pizza" qui dort en moi. J'ai donc fait deux pizzas différentes.


La pâte

(pour 2 pizzas, à la machine à pain)

Mettre dans la machine 300 g de farine, 2 c à s d'huile d'olive, 1 oeuf + de l'eau (170 ml au total), 1/2 c à c de sel et 20 g de levure fraîche (ou 1 sachet de levure sèche). Attention, le sel et la levure ne peuvent pas se toucher. Choisir le programme pâte sans cuisson.

Pendant ce temps, préparer les ingrédients qui garniront les pizzas:

Pizza à l'aubergine et à la bresaola

3 c à s de cubes de tomate en conserve
1 aubergine coupée en fines rondelles sautées à l'huile
quelques champignons émincés
des olives noires
1/2 boule de mozzarella en tranches
épices italiennes ou à pizza
2 c à s de fromage râpé
6 tranches de bresaola


Lorsque la pâte est prête, la diviser en deux, l'étaler au rouleau en 2 cercles que l'on pose dans des platines à pizza. Y disposer tous les ingrédients dans l'ordre, sauf la bresaola que l'on ne cuit pas.


Enfourner 15 minutes au four préchauffé à 250°C. Sortir la pizza du four et la garnir des tranches de bresaola tournées en rosaces et de basilic frais.



Pizza au poivron jaune et aux scampis

Pour la pizza aux scampis, la préparation est identique à la précédente mais sur le fond de cubes de tomates, j'ai déposé un poivron coupé en lamelles et passé 1 minute au micro-ondes, 6 tomates séchées à l'huile et du poivre de Cayenne pour relever le goût, quelques olives, 1/2 boule de mozzarella en tranches, une dizaine de scampis crus (décongelés) ouverts en deux, des épices à pizza, du thym citron et un peu de fromage râpé. 15 minutes au four à 250°C. Et le tour est joué !